Objectifs et enjeux du pdc
La base légale
Le plan de développement des compétences s'inscrit dans le cadre juridique établi par le Code du travail français. Depuis la réforme de la formation professionnelle de 2018, il remplace l’ancien plan de formation et vise à :
- Garantir l’adaptation des salariés à leur poste de travail.
- Permettre le maintien dans l’emploi face aux évolutions technologiques ou économiques.
- Favoriser l’acquisition de compétences nouvelles pour accompagner les projets stratégiques de l’entreprise.
Le Plan de Développement des Compétences (PDC) est un outil stratégique mis à la disposition des entreprises pour structurer et piloter la montée en compétences de leurs collaborateurs. Instauré par la réforme de la formation professionnelle, il remplace l’ancien plan de formation et vise à répondre aux besoins d'adaptation des salariés à leur poste, tout en soutenant les projets stratégiques de l’organisation.
Les employeurs sont tenus de proposer des formations qui répondent à ces besoins dans le cadre de leur obligation de formation. Ce cadre légal confère une légitimité incontestable au PDC.
Une réponse aux enjeux stratégiques des entreprises
Le monde du travail évolue rapidement, sous l’effet de la digitalisation, de l’intelligence artificielle et de la mondialisation. Le PDC offre une opportunité aux entreprises de :
- Anticiper les besoins en compétences pour rester compétitives.
- Répondre aux aspirations des salariés en termes de montée en compétences et d’évolution professionnelle.
- Encourager l’innovation en formant les équipes aux outils et méthodologies de pointe.
Un plan bien structuré permet de faire coïncider les objectifs individuels des collaborateurs avec ceux de l’entreprise, renforçant ainsi leur engagement.
Un levier pour la fidélisation et l’attractivité
Investir dans la formation des collaborateurs témoigne d’une volonté de les valoriser. Cela contribue à :
- Renforcer leur sentiment d’appartenance à l’entreprise.
- Réduire le turnover et les coûts liés au recrutement.
- Attirer de nouveaux talents, particulièrement dans un contexte où les candidats valorisent les entreprises qui investissent dans le développement de leurs équipes.
Un processus encadré et mesurable
Le PDC n’est pas un simple catalogue de formations : il s’appuie sur un diagnostic des besoins, des objectifs clairs et des indicateurs de suivi. En impliquant les salariés dans son élaboration, il gagne en pertinence et en acceptabilité.
De plus, l'accès à des certifications reconnues comme le TOSA, le PCIE ou des titres inscrits au RNCP, renforce la légitimité des compétences acquises.
Les seuils de prise en charge par les OPCO
Le plan de développement des compétences (PDC) est un outil essentiel dans la gestion des ressources humaines, visant à accompagner les entreprises dans l'évolution des compétences de leurs collaborateurs. Sa légitimité repose à la fois sur des bases légales, organisationnelles et stratégiques, qui en font un atout majeur pour la performance globale de l'entreprise.
Les seuils d'effectifs et la prise en charge par les OPCO
Les OPCO jouent un rôle clé dans le financement des actions de formation des entreprises, mais leur contribution varie selon la taille de l’entreprise :
Entreprises de moins de 11 salariés
- Frais pédagogiques : Les OPCO prennent généralement en charge une large partie des frais de formation.
- Montant moyen annuel : Selon l’OPCO et la branche professionnelle, la prise en charge est souvent plafonnée entre 1 200 € et 2 000 € par salarié et par an.
- Critères : Les formations doivent correspondre aux besoins définis par le plan de développement des compétences.
Entreprises de 11 à 49 salariés
- Prise en charge partielle : Les OPCO financent une partie des frais pédagogiques et peuvent également couvrir des coûts annexes (transport, hébergement).
- Montant annuel : Les plafonds varient entre 700 € et 1 500 € par action, en fonction des OPCO et des priorités définies dans les accords de branche.
- Avantages spécifiques : Certains OPCO proposent un accompagnement technique pour le montage du PDC.
Entreprises de 50 salariés et plus
- Autonomie accrue : Ces entreprises doivent financer elles-mêmes une plus grande partie des formations, car les OPCO n’interviennent que dans des cas spécifiques, comme les dispositifs collectifs ou les priorités stratégiques de branche.
- Critères restrictifs : Les financements OPCO se concentrent sur les actions stratégiques, notamment liées à la transformation numérique ou à la transition écologique.
- Montant limité : Les prises en charge sont réduites, avec des plafonds souvent inférieurs à 500 € par action.
Focus sur les cofinancements et dispositifs complémentaires
Pour maximiser la prise en charge, les entreprises peuvent :
- Mobiliser le CPF des salariés : En complément des financements OPCO, notamment pour les certifications reconnues.
- Utiliser les dispositifs FNE-Formation : Très utile en cas de difficultés économiques ou de projets de transformation.
- Recourir aux fonds mutualisés : Certains OPCO gèrent des fonds dédiés aux petites entreprises pour des projets spécifiques.
Une prise en charge différenciée
Les entreprises de moins de 50 salariés bénéficient d’une prise en charge beaucoup plus favorable par les OPCO. Pour les plus grandes structures, il est crucial d’optimiser le PDC et d’explorer des cofinancements pour alléger les coûts.
Pour des chiffres précis adaptés à votre secteur ou à votre OPCO, il est conseillé de consulter les conventions de branche ou de contacter directement votre OPCO.
Focus sur les cofinancements et dispositifs complémentaires
Pour maximiser la prise en charge, les entreprises peuvent :
- Mobiliser le CPF des salariés : En complément des financements OPCO, notamment pour les certifications reconnues.
- Utiliser les dispositifs FNE-Formation : Très utile en cas de difficultés économiques ou de projets de transformation.
- Recourir aux fonds mutualisés : Certains OPCO gèrent des fonds dédiés aux petites entreprises pour des projets spécifiques.